Les pirates ne manquent jamais d’imagination pour tenter de voler nos identifiants et mots de passe. Que ce soit ta messagerie, tes réseaux sociaux, Ameli, impots.gouv, rien ni personne n’est à l’abri !
Voici un bel exemple que nous voulions partager avec vous, reçu fraîchement ce matin.
Alors jouons à un jeu !
Tu remarques quelque chose d’inhabituel ou suspect sur le message ci-dessous ? Essaye de trouver, ne regarde pas la réponse ci-après !
Alors alors ? Rien ! Que dalle ! Niente ! Ce message est juste parfait car il ne contient pas la moindre erreur de syntaxe ou d’orthographe. Eh oui, avec la démocratisation des intelligences artificielles, même le premier des crétins peut rédiger du texte (et de l’image !) efficacement.
Alors c’est pas terrible tu me diras. Et tu as raison.
Que se passe-t-il si tu cliques sur le beau bouton « Vérifier maintenant » ?
Facebook s’ouvre et te demande naturellement tes identifiants/mots de passe pour te connecter. Sauf qu’à ce moment précis, tu n’es pas sur Facebook mais sur une imitation parfaite ! Quand tu saisis tes codes dans un site contrefait, en réalité tu les offres à un pirate ou une organisation criminelle (ou les deux). C’est ce qu’on appelle du phishing ou de l’hameçonnage en good frenchy.
Que faire pour éviter la catastrophe ?
Pour commencer, ne clique pas sans réfléchir un minimum. Tout message te parlant d’identifiants, d’identité, de codes doit être pris avec beaucoup de méfiance, et ce, systématiquement !
Ensuite, un simple coup d’œil sur l’expéditeur de l’e-mail permet de constater que quelque chose ne va pas. Ici l’expéditeur était quelque chose du genre linda.xyzz@rfh-aanu-rvqkebhd.ru. Tu trouves franchement cet expéditeur normal toi ?
Dans le doute : on ne clique pas ! Tu veux savoir si c’est du fake ou pas ? Contacte nous ! Parfois 2 minutes d’intervention à distance suffisent pour t’éviter des ennuis.
Et tout ceci est valable pour absolument tout.
La règle est simple : sois méfiant(e), sois suspicieux(se), et même : sois parano ! C’est pas grave ! Mieux vaut prévenir que guérir. Un peu de paranoïa est préférable à une usurpation d’identité. Toutefois la parano a ses limites, sors couvert(e) et protège-toi avec un (vrai) antivirus complet. A lire en complément ici.
